mardi 4 juillet 2017

Au nord-est,...

Bonjour,
 pour bien commencer nos congés estivaux, nous avons pris la direction du nord-est, là où le soleil brille 22h sur 24h en été. Pour nous suivre en photos et en musique.










Récit de notre petit séjour à Saint-Pétersbourg

Cet hiver, lorsque que le jour tombait vers 17h, nous nous sommes dit qu'il fallait que nous prévoyons un petit périple là où le soleil ne se couche jamais en été.
Comme lors de nos précédents voyages, nous n'avions pas pu nous arrêter chez notre grand ami Poutine, nous nous sommes décidés pour l'ancienne capitale de la Russie, Saint-Pétersbourg, au moment où le soleil rase l'horizon sur les coups de minuit.

Après avoir trouvé un vol pas trop onéreux sur Govoyage avec Rossiya Russian Airlines qui est la deuxième compagnie aérienne nationale russe. Nous avons ensuite trouvé sur Booking un petit studio en plein centre-ville à 5 mn à pied entre l'Hermitage et la cathédrale Saint-Isaac.

Ensuite, nous nous sommes penchés sur le sujet épineux  du visa qui demande de faire des démarches auprès du consulat, remplir des formulaires électroniques, prendre un rendez-vous par internet et donner les pièces demandées :

- voucher (lettre d’invitation) qui est garant lors du séjour soit une agence de voyage qui nous fait payer un bout de papier 35 €
- une attestation d'assurance particulière. Celles incluses dans le prix de cartes visa premier, gold sont refusées par le consulat
- l'adresse où vous êtes hébergés avec le nom des hébergeurs
- et une somme d'argent conséquente pour le visa qui s'élève à 35 € de droits consulaires + 40 € de frais de prestation de services obligatoire

Le 30 juin, nous atterrissons en fin de journée à Saint-Pétersbourg. Nous sommes accueillis par un chauffeur de taxi qui a une pancarte à notre nom. Nous avions décidé de réserver un taxi pour nous rendre en centre-ville à notre arrivée et à notre départ car après avoir pris des renseignements sur le net. Il est apparemment très facile de se faire arnaquer par la mafia locale, et ne voulons pas perdre trop de temps avec les transports en commun pour relier le centre-ville. Nous avions réservé par l'agence qui nous a fournir les invitations pour le visa.

En début de soirée, nous sommes déposés en face de l'Amirauté, où nous attend la personne qui nous montre le fonctionnement de l'appartement, nous donne les clefs et nous annonce que comme nous tombons durant les festivités de la Coupe des Confédérations de la FIFA, la municipalité demande à tous les étrangers de s'enregistrer pour la somme de 500 roubles chacun. Nous obtiendrons un récépissé écrit en cyrillique. On est tout content!!!!!

IL est 19h30, nous nous décidons à partir à la découverte de la ville et d'un petit restaurant lorsque nous découvrons que Gaia a laissé tomber son téléphone portable dans le taxi. On gueule, on s'énerve... on se dit que tant pis de toutes les manières c'est de famille car c'est déjà arrivé à Clotilde d'oublier son sac dans une voiture d'un inconnu.
Au bout, d'un quart d'heure, nous recevons un coup de fils de l'agence par laquelle nous étions passés pour réserver notre taxi. On décroche et une personne charmante nous annonce que le chauffeur vient de retrouver le téléphone, le mobile nous attend à l'agence qui est située sur la perspective Nevsky. Nous partons rechercher le téléphone et faisons nos premiers pas sous un ciel gris et humide, il fait à peine 13°. Nous n'avions pas prévu une météo pareille.

Après avoir récupéré le téléphone, on partons à la recherche d'un petit resto. On finira par dégoter un bar tenu par 2 grands-mères où nous mangerons des feuilletés au fromage, au chou et à la viande.
Nous rentrons ensuite en faisant un détour par l'esplanade devant l'Ermitage. Il se met à pleuvoir et un vent glacé nous gèle les os.

Le lendemain, nous nous levons avec une heure de retard car nous avons oublié de changer nos montres puisqu'il y a une heure de décalage avec Paris.

Cela n'est pas très grave car nous avons décidé d'aller visiter l'Ermitage aujourd'hui, et c'est tant mieux car la météo s'est dégradée et il pleut des seaux d'eau. Heureusement, nous avions réservé par internet nos billets d'entrée qui nous permettent de faire coupe-fil et éviter une queue de plus de 2h.
Nous arrivons vers 11h resteront jusqu'à 17 h dans le musée qui ne fait pas mentir sa légende. Grand, riche de par ces collections et splendide de par son architecture, nous nous régalons de toutes ces richesses.

En sortant, nous sommes fourbus. Nous arrivons lorsque la cathédrale Saint-Isaac ferme ses caisses pendant une demi-heure. A 18h, les prix sont plus élevés pour accéder à l’intérieur et surtout à la coupole. Nous décidons de rebrousser chemin, nous remettons la visite à plus tard et partons à la recherche d’un bateau avec visite commentée en anglais des canaux de la ville. On n’en trouve pas et prenons finalement un tour en russe. C’est bien moins cher. Grace au plan de la ville, on arrivera à se repérer et découvrir les belles faces des demeures.

Nous mangeons au studio un bon plat de pâtes avec du fromage avant de nous coucher en ayant mal aux pieds.
Après une bonne nuit de sommeil, nous découvrons qu’il fait très beau. Le soleil est au rendez-vous, la chaleur se sera jamais présente mais la suite du voyage sera toujours ensoleillée.
Cette fois-ci, c’est bon, nous sommes les premiers visiteurs à monter dans la coupole de Saint-Isaac, c’est génial, après une ascension de plus de 300 marches, nous dominons la ville et profitons d’un superbe panorama. A la descente, on profite des mosaïques du chœur et des voutes. En fin de matinée, nous décidons de visiter l’annexe de l’Ermitage où sont exposés les peintures du 19e et du 20e siècle. Cette fois-ci on décide de choisir quelques sections car c’est tellement grand, il n’est pas possible de tout voir en une après-midi.

L’Ermitage a obtenu l'usufruit du bâtiment de l'état-major de la Garde impériale, situé de l’autre côté de la place du Palais, qui n’avait jamais fonctionné comme musée auparavant. Depuis 1829, année de sa construction, les couloirs de cet édifice étaient arpentés non par les amateurs de beaux-arts, mais par des officiers. En 2012, pour la première fois, des œuvres d'art sont exposées dans ses salles. Et le musée, qui menait une politique d'exposition plutôt conservatrice et ne présentait que rarement de l'art contemporain, obtient une aile entière pour présenter les créations aujourd’hui. Comme dans les bâtiments d’origine, on voit déambuler l’armée des 2 500 employés du musée qui doivent souvent occuper un second emploi le soir ou la nuit pour compenser la faiblesse des salaires versés. Après deux heures de visite et une escale à la brasserie du musée pour manger un peu, on enchaîne sur le palais qui se trouve de l’autre côté de la Néva. C’est le palais d’un ministre de Pierre Le Grand qui s’est bien enrichi grâce aux deniers publics. Pour la peine, il sera ensuite banni et finira à l’est en Sibérie. Comme quoi, la corruption ne date pas d’aujourd’hui, c’était un peu le pendant du ministre Fouquet de Louis XIV . 

Nous rentrons assez tôt au studio, où nous tentons de nous reposer et de faire une sieste car nous avons décidé de profiter de la nuit pour admirer le coucher de soleil sur les rives de la Néva et profiter de la levée des ponts de Saint-Pétersbourg entre 1h et 3h du matin.

3ème jour : Nous faisons la grasse matinée et avons comme objectif de visiter la forteresse Pierre et Paul qui se trouve en face de l’Ermitage. Nous y passerons 3h pour nous balader sur les remparts et visiter l’église où se trouvent les tombes de la dynastie des Romanov. En fin de journée, nous allons faire un peu de lèche-vitrine et visiter le musée Michel spécialisé sur l’exposition de l’art russe, Nous pouvons admirer des icônes, des tableaux impériaux et de l’art soviétique. Il y a aussi de nombreux Malévich.

Dernier jour, de bon matin, nous prenons un hydroglisseur qui nous mène en 1h au Palais Peterhof, le pendant de Versailles version russe, nous y passons presque une journée entière à déambuler dans les jardins avec les fontaines puis une visite express en groupe obligatoire et en russe du chateau.
En repartant, nous prenons l’option transport public. Nous montons dans un mini-bus qui nous fait traverser à toute allure la banlieue de Saint-Pétersbourg avec ses immeubles à l’architecture soviétique. On enchaîne par le métro où nous visitons plusieurs stations qui sont splendides. Dernier soir, nous décidons de nous faire un bon resto où nous tentons des spécialités russes. Nous ne regrettons pas ces 5 jours en Russie. Nous espérons peut-être y revenir pour visiter d’autres endroits. À bientôt

la Gaïa ‘s Familly


Bonne rentrée à tous! bises

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